SOMMAIRE DU PAYS LORRAIN N°2 – 2021
Ø La sculpture lorraine au XVIIIe siècle. Une saison exceptionnelle entre Nancy et Lunéville
Thierry Franz, Pierre-Hippolyte Pénet et Guilhem Scherf
L’automne 2021 sera marqué par deux expositions exceptionnelles, l’une au musée des Beaux-Arts de Nancy, consacrée aux multiples talents de la célèbre dynastie des Adam, l’autre au château de Lunéville, réunissant un riche ensemble de sculptures destinées originellement aux résidences ducales.
Ø Void à la fin de l’Ancien Régime
Jean-Paul Aubé
La prévôté de Void, qui appartenait au chapitre de la cathédrale de Toul, a été rattachée à la France en même temps que les Trois-Evêchés (1648) et constituait, en quelque sorte, une porte d’entrée du Royaume dans les Duchés. Prospère, le bourg se montre de plus en plus rétif, tout au long du xviiie siècle, à l’autorité de ses seigneurs.
Ø Victor Simon (1797-1865), un magistrat messin au service du passé régional
Jeanne-Marie Demarolle
Brillant représentant d’une génération de notables éclairés, Victor Simon a occupé une place importante dans la vie intellectuelle messine au xixe siècle, entre autres par ses activités dans les domaines de la géologie et de l’archéologie.
Ø Mai 1968 à Nancy : histoire d’archives
Damien Nicolodi
Au cours des trois dernières années, les Archives municipales de Nancy ont entrepris la constitution d’un fonds consacré à mai 1968. Les documents offerts par plusieurs donateurs permettent d’évoquer la manière dont se sont déroulés les événements dans la ville étudiante.
Ø Dossier « 1870 : un souvenir en construction »
Si le centenaire de la Première Guerre mondiale a été largement célébré, le cent-cinquantième anniversaire de la guerre franco-prussienne n’a pas occupé une place importante dans les célébrations mémorielles. Le Pays Lorrain entend, par ce dossier, contribuer à l’indispensable travail de mémoire.
Après la guerre de 1870 : l’image monumentale de la frontière et le « tourisme » des champs de bataille
Charlotte Schenique
De nombreux monuments commémoratifs ont été érigés, au fil des années, en Lorraine annexée. La fameuse « Schlachten Woche » voit alors l’organisation dé cérémonies rassemblant un nombre considérable de participants et donne lieu à l’émergence d’un véritable«tourisme » de mémoire
La monumentalisation de la guerre franco-prussienne en Lorraine annexée
Chloé Bertin
La Lorraine restée française et au contact des « provinces perdues » voit se multiplier, elle aussi, les monuments commémoratifs au lendemain du conflit et jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale. Leur conception évolue au fil des années.
Honorer les morts à Bar-le-Duc : le souvenir de 1870, des sépultures aux monuments
Laurent Jalabert
Dans le chef-lieu du département de la Meuse, le souvenir des morts de la guerre de 1870-1871 se matérialise rapidement, tant du côté de l’occupant que du côté français, et se prolonge bien au-delà de l’immédiat après-guerre.
Le Monument à la mémoire des Enfants de la Haute-Marne morts pour la Patrie, à Chaumony
Samuel Mourin
En 1894, la ville de Chaumont entreprend d’ériger un monument en hommage aux soldats haut-marnais tombés en 1870. Dix statuaires sont consultés
L’inauguration du monument au général Margueritte. Fresnes-en-Woëvre, 2 juin 1884
Cédric Spagnoli
Sur la place principale de Fresnes-en-Woëvre (Meuse) a été élevée une statue en hommage à un enfant du canton, l e général Margueritte, tombé en 1870. L’inauguration fut un grand événement, marqué par la présence de Déroulède.
Georges de Lardemelle (1844-1922), de « l’Année terrible » à la « Revanche »
Jean-Noël Grandhomme
Vétéran de la guerre de 1870, le général de Lardemelle attendit, toute sa vie, l’heure de la Revanche. Il en paya lourdement le prix, en perdant ses trois fils lors de la Première Guerre mondiale.
