








Le Docteur René Moreaux
Xavier Pécot
Le Docteur René Moreaux 1889-1975, de la spécialité médicale ORL à la présidence de l’Académie Stanislas











Verreries d’Argonne au fil des siècles, productions et techniques
Marie-Christine Janin

Verreries d’Argonne au fil des siècles, productions et techniques
Marie-Christine Janin









Daniel Iffla Osiris, à travers ces collections"
Vincent Hadot
Anne-Charlotte princesse de Lorraine (Lunéville, 1714 – Mons, 1773) avait été désignée, par sa belle-sœur l’impératrice Marie-Thérèse, abbesse du chapitre de Sainte-Waudru le 13 juillet 1754 dans des lettres signées à Vienne. Lors de sa désignation à Mons, elle était déjà investie des fonctions d’abbesse de Remiremont. En 1756 et 1757, elle sera nommée respectivement coadjutrice des monastères de Thorn et d’Essen.

Anne-Charlotte de Lorraine en Belgique
Maurice Selvais
Anne-Charlotte princesse de Lorraine (Lunéville, 1714 – Mons, 1773) avait été désignée, par sa belle-sœur l’impératrice Marie-Thérèse, abbesse du chapitre de Sainte-Waudru le 13 juillet 1754 dans des lettres signées à Vienne. Lors de sa désignation à Mons, elle était déjà investie des fonctions d’abbesse de Remiremont. En 1756 et 1757, elle sera nommée respectivement coadjutrice des monastères de Thorn et d’Essen.
Les lorrains à Bruxelles au XVIIème siècle
Pascal Flaus
L’engagement du duc dans la guerre de Trente Ans au début des années 1630, ainsi que l’irruption des Français dans l’espace lorrain qui s’ensuit, bouleverse les relations au sommet de l’État. Comment rester fidèle à un prince contraint à l’exil, et continuer à le servir alors même que les organes du pouvoir sont confisqués par l’administration française et que l’État est réduit à une fiction ?

Les Vosges après les ruines, reconstruction et modernisation 1945-1960
Jean-Pierre Doyen
La Libération tant attendue fut paradoxalement, la période la plus difficile de la 2ème Guerre Mondiale. Après les terribles combats de l’automne 1944, tout était en ruines ; on dressa le bilan, on fit face d’abord à l’urgence, il fallait déblayer, rétablir la circulation, déminer et reloger les sinistrés. Ce fut le temps des baraques et de la pénurie. Pour relancer la machine industrielle, il fallait de l’énergie, du charbon, de l’électricité et relever les filatures et les tissages. Le MRU (ministère de la reconstruction et de l’urbanisme) dirigea la reconstruction des villes et des villages qui furent profondément remodelés et modernisés.

Récolte et travail du bois en Lorraine, hier et aujourd’hui
Jean-Pierre Husson
Élever, récolter, transporter, transformer les bois est un des fleurons des activités lorraines. La filière -bois fut longtemps locale, rurale, artisanale. Elle est devenue capitalistique, portée par la recherche et s'inscrit dans la mondialisation. La conférence balaie cette longue saga qui évolue entre patrimoine, créativité et s'interroge sur son avenir économique.

Récolte et travail du bois en Lorraine, hier et aujourd’hui
Jean-Pierre Husson
Élever, récolter, transporter, transformer les bois est un des fleurons des activités lorraines. La filière -bois fut longtemps locale, rurale, artisanale. Elle est devenue capitalistique, portée par la recherche et s'inscrit dans la mondialisation. La conférence balaie cette longue saga qui évolue entre patrimoine, créativité et s'interroge sur son avenir économique.
Le travail de la pierre, de la carrière à la mise en œuvre au Moyen-Âge
Cédric Moulis
Le travail de la pierre, de la carrière à la mise en œuvre au Moyen-Âge
Attention, cette conférence aura lieu à la salle Mienville (Hôtel de ville) - Rue Pierre Fourier - Nancy
Le travail de la pierre, de la carrière à la mise en œuvre au Moyen-Âge
Cédric Moulis
Le travail de la pierre, de la carrière à la mise en œuvre au Moyen-Âge
Attention, cette conférence aura lieu à la salle Mienville (Hôtel de ville) - Rue Pierre Fourier - Nancy

Les déplacements du Président Jules Grevy
Luc Briot
La recherche est partie d'un constat. Tous les travaux menés sur la présidence de Grévy affirment qu'il n'a pas voyagé en province. Adrien Dansette dit qu'il était « caché à l’Élysée ». Il a exercé le plus long mandat présidentiel de la Troisième République. Il faut attendre le général de Gaulle en 1967 pour que cette longévité élyséenne soit dépassée. Comment a-t-il occupé sa présidence ? La problématique des voyages présidentiels a été traitée par les historiens pour des périodes ultérieures à la présidence Grévy. La notion de voyage a été élargie à celle des déplacements. Les archives sur la présidence de Grévy sont très minces. Les sources de l’étude sont les archives départementales du Doubs, les archives du Service historique des armées à Vincennes et surtout la presse quotidienne locale et nationale, qui permet de faire un inventaire complet des voyages ainsi que des déplacements dans un espace restreint. Les apparitions publiques désignent essentiellement les déplacements dans Paris Nous avons cherché à classer les déplacements, de façon à faire revivre des moments de la présidence de Grévy selon une certaine cohérence.

Le couvent des Cordeliers
Nicole Moulin
La fondation du couvent des Cordeliers de Nancy est une conséquence de la victoire de René II sur Charles le Téméraire en 1477. Dévastée par la guerre, la capitale lorraine fit l’objet d’une reconstruction visant à lui donner un éclat nouveau, digne de l’Etat moderne que le duc entendait créer. Durant les années qui suivirent, la faveur des Cordeliers auprès du duc ne fit que croître. Il embellit leur couvent et le dota d’une bibliothèque destinée à devenir une des plus importantes de la ville. De plus, il choisit l’un d’eux comme son confesseur et voulut disposer d’une cellule personnelle, que l’on appela « la chambre du roi ». A sa mort, il voulut être inhumé dans l’église qu’il avait fondé plutôt que dans la collégiale de ses ancêtres. Sa famille lui érigea un magnifique mausolée. L’action de René II dans la création et le développement des Cordeliers de Nancy est majeure. De surcroît, elle poussa l’entourage du prince à l’imiter. De nombreux notables de la cour firent des donations au couvent et voulurent y reposer.
Les techniques de fabrication de la faïence du XVIIIe au XXe siècle à Lunéville et à Saint-Clément
Catherine Calame
Les faïenceries se sont développées en France dans le courant du XVII e siècle, répondant à la fois à un souci d’hygiène (les méfaits du plomb présent dans la vaisselle d’étain sont connus) et à la politique économique de Colbert (nécessité de fabriquer dans le Royaume pour limiter les importations, de Delft, notamment). Les faïenciers ont de tout temps cherché à améliorer leurs fabrications et à proposer de nouveaux produits, tant pour les formes que les décors. Leurs recherches ont porté sur la préparation de la pâte à faïence, qu’ils ont tenté de blanchir pour rivaliser avec la porcelaine de Chine. Utilisées tant pour la table que pour la décoration, des formes nouvelles sont créées pour les nouvelles habitudes alimentaires ou sociétales. Les techniques de fabrication ont également été améliorées. Les pièces, tournées dans un premier temps, ont été ensuite moulées, permettant d’obtenir des formes plus complexes. L’invention de la fabrication par coulage révolutionnera à nouveau les styles. Les techniques de décoration sont multiples. Le décor peint main évolue avec la création de poncifs, de pochoirs et d’outils nouveaux. La palette du « grand feu » : décoration faite sur émail cru et cuite à haute température, est progressivement remplacée par la palette du « petit feu », rendu possible par la création de nouveaux fours pour cuire de nouveaux émaux, et notamment la couleur pourpre réalisée avec de l’or, posée sur un émail cuit. Les techniques d’impression facilitent les productions industrielles. L’exposé sera illustré tant de photos d’ateliers que d’exemples de productions au cours des différentes périodes.
Les techniques de fabrication de la faïence du XVIIIe au XXe siècle à Lunéville et à Saint-Clément
Catherine Calame
Les faïenceries se sont développées en France dans le courant du XVII e siècle, répondant à la fois à un souci d’hygiène (les méfaits du plomb présent dans la vaisselle d’étain sont connus) et à la politique économique de Colbert (nécessité de fabriquer dans le Royaume pour limiter les importations, de Delft, notamment). Les faïenciers ont de tout temps cherché à améliorer leurs fabrications et à proposer de nouveaux produits, tant pour les formes que les décors. Leurs recherches ont porté sur la préparation de la pâte à faïence, qu’ils ont tenté de blanchir pour rivaliser avec la porcelaine de Chine. Utilisées tant pour la table que pour la décoration, des formes nouvelles sont créées pour les nouvelles habitudes alimentaires ou sociétales. Les techniques de fabrication ont également été améliorées. Les pièces, tournées dans un premier temps, ont été ensuite moulées, permettant d’obtenir des formes plus complexes. L’invention de la fabrication par coulage révolutionnera à nouveau les styles. Les techniques de décoration sont multiples. Le décor peint main évolue avec la création de poncifs, de pochoirs et d’outils nouveaux. La palette du « grand feu » : décoration faite sur émail cru et cuite à haute température, est progressivement remplacée par la palette du « petit feu », rendu possible par la création de nouveaux fours pour cuire de nouveaux émaux, et notamment la couleur pourpre réalisée avec de l’or, posée sur un émail cuit. Les techniques d’impression facilitent les productions industrielles. L’exposé sera illustré tant de photos d’ateliers que d’exemples de productions au cours des différentes périodes.
Les établissements Alfred Leroy
Xavier Pécot
Une manufacture lorraine de chaussures fondée en 1882
Les établissements Alfred Leroy
Xavier Pécot
Une manufacture lorraine de chaussures fondée en 1882

L’organisation paysagère à Lunéville
Jean-Marie Simon
L’organisation paysagère à Lunéville

L’organisation paysagère à Lunéville
Jean-Marie Simon
L’organisation paysagère à Lunéville

Les boules de Nancy
Etienne Martin
Les boules d'acier vulnéraires, aussi dites Globuli martiales ou « boule vulnéraire d'acier », boules de Nancy, « véritable boule vulnéraire de Mars », ou encore « boule d'acier tartarisé » étaient un médicament généralement préparé avec du tartrate de potasse (cité comme tartre dans les recettes) et du tartrate de fer. On les appelle fréquemment boules de Nancy, car elles étaient majoritairement fabriquées dans cette ville, du fait de la qualité du fer lorrain, et d'une tradition locale importante.

Les boules de Nancy
Etienne Martin
Les boules d'acier vulnéraires, aussi dites Globuli martiales ou « boule vulnéraire d'acier », boules de Nancy, « véritable boule vulnéraire de Mars », ou encore « boule d'acier tartarisé » étaient un médicament généralement préparé avec du tartrate de potasse (cité comme tartre dans les recettes) et du tartrate de fer. On les appelle fréquemment boules de Nancy, car elles étaient majoritairement fabriquées dans cette ville, du fait de la qualité du fer lorrain, et d'une tradition locale importante.

Le couvent des Cordeliers
Nicole Moulin
La fondation du couvent des Cordeliers de Nancy est une conséquence de la victoire de René II sur Charles le Téméraire en 1477. Dévastée par la guerre, la capitale lorraine fit l’objet d’une reconstruction visant à lui donner un éclat nouveau, digne de l’Etat moderne que le duc entendait créer. Durant les années qui suivirent, la faveur des Cordeliers auprès du duc ne fit que croître. Il embellit leur couvent et le dota d’une bibliothèque destinée à devenir une des plus importantes de la ville. De plus, il choisit l’un d’eux comme son confesseur et voulut disposer d’une cellule personnelle, que l’on appela « la chambre du roi ». A sa mort, il voulut être inhumé dans l’église qu’il avait fondé plutôt que dans la collégiale de ses ancêtres. Sa famille lui érigea un magnifique mausolée. L’action de René II dans la création et le développement des Cordeliers de Nancy est majeure. De surcroît, elle poussa l’entourage du prince à l’imiter. De nombreux notables de la cour firent des donations au couvent et voulurent y reposer.
Histories de diamants en Lorraine
Elisabeth Bauer-Grosse
Depuis que nous l’avons découvert, le diamant, qu’il soit naturel ou de synthèse, occupe une place assez remarquable dans notre société. C’est une pierre qui peut être des plus fabuleuses et un matériau qui peut être des plus innovants. Cette conférence évoquera:
- dans un passé lointain, des diamants célèbres ayant appartenu à la Maison de Lorraine, tels que « le Florentin » (appelé aussi « Grand-Duc de Toscane) » et le « de Guise »,
- dans un passé plus récent, des diamants de synthèse fabriqués pour la première fois à l’Université de Lorraine,
- dans le passé et le présent, ce qu’il est possible de réaliser avec du diamant.
Histories de diamants en Lorraine
Elisabeth Bauer-Grosse
Depuis que nous l’avons découvert, le diamant, qu’il soit naturel ou de synthèse, occupe une place assez remarquable dans notre société. C’est une pierre qui peut être des plus fabuleuses et un matériau qui peut être des plus innovants. Cette conférence évoquera:
- dans un passé lointain, des diamants célèbres ayant appartenu à la Maison de Lorraine, tels que « le Florentin » (appelé aussi « Grand-Duc de Toscane) » et le « de Guise »,
- dans un passé plus récent, des diamants de synthèse fabriqués pour la première fois à l’Université de Lorraine,
- dans le passé et le présent, ce qu’il est possible de réaliser avec du diamant.

Alfred Daubrée
Etienne Martin
Sculpteur, éditeur de bronzes, né à Nancy en 1817, il décède à Paris en 1885. Il possédait un magasin d'orfèvrerie à Nancy avant de s'établir, dans les années 1850, marchand de bronze d'art et de bijouterie, 85 rue Montmartre à Paris. Il édite un certain nombre de bronzes de Fratin, Cumberworth...

Alfred Daubrée
Etienne Martin
Sculpteur, éditeur de bronzes, né à Nancy en 1817, il décède à Paris en 1885. Il possédait un magasin d'orfèvrerie à Nancy avant de s'établir, dans les années 1850, marchand de bronze d'art et de bijouterie, 85 rue Montmartre à Paris. Il édite un certain nombre de bronzes de Fratin, Cumberworth...

Fabriquer la monnaie
Dominique Flon
La fabrication de la monnaie est une activité ancienne, puisqu’elle remonte à l’Antiquité. Quelles règles techniques régissaient-elles cette fabrication et comment a-on procédé en Lorraine, région de vieille tradition métallurgique seront les questions exposées à cette conférence.

Fabriquer la monnaie
Dominique Flon
La fabrication de la monnaie est une activité ancienne, puisqu’elle remonte à l’Antiquité. Quelles règles techniques régissaient-elles cette fabrication et comment a-on procédé en Lorraine, région de vieille tradition métallurgique seront les questions exposées à cette conférence.

La défense passive
Etienne Martin
Mise en place au milieu des années 1930 par le gouvernement français, la défense passive a pour objectif la protection des populations civiles, notamment en cas d’attaques aériennes. Cela se traduisit par l’organisation d’un réseau de responsables, des exercices et de la distribution de matériel comme des masques à gaz. La défense passive va également s’accompagner de la construction d’abris. Concernant ces derniers, des témoins remarquables sont encore visibles, à Nancy, dans les sous-sols de la bibliothèque universitaire, place carnot, ou du lycée Jeanne-d’Arc.

La défense passive
Etienne Martin
Mise en place au milieu des années 1930 par le gouvernement français, la défense passive a pour objectif la protection des populations civiles, notamment en cas d’attaques aériennes. Cela se traduisit par l’organisation d’un réseau de responsables, des exercices et de la distribution de matériel comme des masques à gaz. La défense passive va également s’accompagner de la construction d’abris. Concernant ces derniers, des témoins remarquables sont encore visibles, à Nancy, dans les sous-sols de la bibliothèque universitaire, place carnot, ou du lycée Jeanne-d’Arc.

Jean Prouvé, maire de Nancy à la Libération
Nicole Moulin
Si l’œuvre de Jean Prouvé (1901-1984) comme designer et architecte, que ce soit ses meubles en tôle pliée ou ses maisons préfabriquées, est aujourd’hui connu de tout le monde, rares sont ceux qui se souviennent que le célèbre Nancéien exerça les fonctions de premier édile de la cité, de la Libération, le 15 septembre 1944, aux élections municipales organisées à la mi-mai 1945. A ce titre, il lui revint notamment d’accueillir le général Patton.

Jean Prouvé, maire de Nancy à la Libération
Nicole Moulin
Si l’œuvre de Jean Prouvé (1901-1984) comme designer et architecte, que ce soit ses meubles en tôle pliée ou ses maisons préfabriquées, est aujourd’hui connu de tout le monde, rares sont ceux qui se souviennent que le célèbre Nancéien exerça les fonctions de premier édile de la cité, de la Libération, le 15 septembre 1944, aux élections municipales organisées à la mi-mai 1945. A ce titre, il lui revint notamment d’accueillir le général Patton.

Julien Florémont
Julien Florémont
En février 1944, Joseph Darnand confie à Maurice Cochinaire la mission d’installer la Milice française dans la région de Nancy. En avril, la section régionale ouvre ses portes et, profitant de la présence de mouvements et de groupes politiques favorables à l’Allemagne nazie, poursuit la mission de germanisation de ce qu’il reste de la Lorraine après l’annexion de la Moselle.