Thierry Maniguet et Pierre-Hippolyte Pénet
La harpe de Madame Victoire, un cadeau princier
En 2022, le musée de la Musique à Paris a acquis une harpe à pédales que les recherches permettent désormais d’identifier, non seulement comme le plus ancien témoin d’un modèle de cet instrument, apparu à Paris  dans les années 1750, mais aussi comme l’instrument offert en 1761 par Madame Victoire, fille de Louis XV et de Maria Leczynska, à Marie Gabrielle Masson, fille du propriétaire du café Royal à Nancy et harpiste de talent.

Jean-Pierre Husson
L’atlas des grands chemins et chaussées de Lorraine (1734)
Après restitution de ses États au traité de Ryswick (1697), le duc Léopold œuvre à la consolidation de ce territoire très morcelé par la réparation et la densification du réseau routier en s’appuyant sur les ingénieurs et cartographes qui se sont mis à son service. En 1734, sous le règne de François III, l’un deux, Pierre-François Broutin compile dans un in-folio de 125 cartes la synthèse de ce chantier d’envergure. Contrairement aux cartes des Naudin qui lui sont contemporaines, son atlas s’inscrit dans une logique civile d’aménagement du territoire.

Etienne Martin
Les couronnes de Notre-Dame de Sion, chefs-d’œuvre d’Alfred Daubrée
Privilège octroyé par le pape à partir du pontificat de Pie IX, dans le contexte de la proclamation du dogme de l’immaculée Conception (1854), les couronnements de Vierge doivent contribuer à vivifier les grands pèlerinages mariaux. Le couronnement de Notre-Dame de Sion, en 1873 (il y a donc cinquante ans) s’inscrit dans cet élan, après que la guerre franco-prussienne de 1870-1871 eut repoussé les solennités à la fin de l’occupation de la Lorraine par l’armée allemande. La réalisation des couronnes de la Vierge et de l’Enfant Jésus est l’œuvre de l’orfèvre nancéien Alfred Daubrée.

Philippe Jéhin
Faune et chasse en Meurthe-et-Moselle à la Belle Époque
Quelles étaient les espèces considérées comme sauvage et chassées à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle ? Le dépouillement méthodique de la presse régionale, qui ne manque pas de relater les exploits ou les accidents cynégétiques, croisé avec le catalogue de la faune sauvage dressé par Dominique-Alexandre Godron en 1863, permet d’identifier les espèces privilégiées par les chasseurs, mais surtout d’évaluer leur présence sur le territoire lorrain.

Damien Nicolodi
Marcel Leroy, un résistant oublié ?
Fondateur du mouvement « Lorraine », mort en déportation en 1944 à Dora, commando du camp de concentration de Buchenwald, Marcel Leroy a laissé son nom à une école primaire de Nancy sans susciter pour autant, jusqu’à présent, de travail historique d’envergure. Le dépouillement de nombreuses sources d’archives et de témoignages ouvrant de nouvelles perspectives, soulevant aussi un certain nombre de questions, permet de reconstituer aujourd’hui, à la veille du 80e anniversaire de la Libération, son parcours de citoyen engagé.

Dossier

Le Château de Lunéville, vingt ans après
Présentation
Pierre Sesmat

Le Château de Lunéville vu par un aquarelliste au XIXe siècle, Charles-François Guibal
Gérard Giuliato

Histoire d’une protection à la carte : le château de Lunéville, 1860-1998
Georges Poull

Pourquoi les « taches » noires sur les façades du château de Lunéville ?
Marie-Agnès Sonrier

Le musée du château de Lunéville et ses collections : ambitions et tribulations d’un « musée de France »
Annette Laumon

2003-2023, la renaissance du musée du château de Lunéville, bilan et perspectives
Thierry Franz