Pierre Sesmat
Une saison  pour regarder, connaître et admirer la  sculpture lorraine du xviiie siècle
Les expositions  « Les Adam,  la sculpture en héritage » organisée par le Musée lorrain au Musée des Beaux-Arts  de Nancy  et « La sculpture en son château,  variations sur un art majeur » au Musée du château  de Lunéville,  toutes d’eux  reconnues d’intérêt national, ont  connu  un  très grand  succès. Chefs d’œuvre au rendez-vous.

 Jean-François Michel
L’arrestation et la  captivité du Maréchal de Belle-Isle (1744-1745)
Sur sa route pour  Berlin  où, chargé d’une mission  diplomatique, il devait  rencontrer Fréderic II, le maréchal de Belle-Isle a été arrêté à la poste d’Elbingrode,  petit bourg enclavé dans le territoire de Hanovre.  Fait prisonnier et livré  au roi d’Angleterre, il fut incarcéré pendant six mois au château de Windsor.

Philippe Alexandre
Au  temps des cigognes. Vieux souvenirs de Lorraine et d’Alsace
Les cigognes sont des oiseaux  mythiques dont le retour annonce l’arrivée  du prin- temps et après 1871 elles sont devenues le symbole de l’Alsace, alors perdue. Depuis peu, malgré  les méfaits  de la vie moderne, elles étendent leur habitat jusqu’à  Charmes et Mirecourt.

Étienne Martin
Jules Schneider (1884-1920), artiste-peintre décorateur nancéien
Jules Schneider, un artiste méconnu  de nos jours, a décoré plusieurs églises de Nancy, et non  des moindres : en particulier les basi- liques du Sacré-Cœur et de Notre-Dame  de Lourdes, ou l’église Saint-Joseph où on peut les apprécier.  D’autres œuvres ont malheu- reusement disparu.

Jean-François Thull
1922/2022.  Vie, mort et postérité de Charles  1er, dernier empereur d’Autriche et roi  de Hongrie
L’empereur et roi Charles 1er a vécu la tour- mente de la Première Guerre mondiale et les grands remous qui ont suivi,  en particulier en Europe centrale.  Toute sa politique en faveur de l’apaisement des conflits et sa mort exemplaire à 35 ans, en exil,  lui  ont valu, conféré par  l’Église catholique, le titre  de bienheureux.

Alain Petiot
La Lorraine, vue par des prisonniers de guerre français en Moravie
Pendant la Seconde Guerre mondiale, des officiers français, prisonniers dans un château morave, ont décoré les murs de leur salle de détente de fresques évoquant  leur région  d’origine. La fresque « Champagne Lorraine  » nous intéresse particulièrement.

Doctorales

Jean-Pierre Husson, Jean El Gammal
Avant-propos

Quentin Muller
Les intendants français et le pouvoir  municipal nancéien (1633-1698)

 Abel Debize
Une question  d’atmosphère.  Gestion des températures  au palais  des ducs de Lorraine  à Nancy aux  xvie  et xviie  siècles

 Benjamin Cunin
Joseph Rémy et Antoine Géhin : histoire  d’une  querelle savante vosgienne au xixe  siècle 

Aline Dumain
L’italianité dans le bassin de Villerupt de 1945 à nos jours 

Tanguy Niederlander
Les transitions des territoires démilitarisés  de la frontière  franco- allemande

Léopold Barbier
La VEBE à Nancy : de la couture à la fracture  urbaine  (1976-2021)

Chronique

Vie de la Société

Vie régionale

Publications récentes

Nécrologie

 

« Les couleurs de la Lorraine »

Une province géologiquement colorée
Dominique Harmand

En Lorraine, sous le couvert des forêts, des prairies et des terres cultivées se cachent des roches aux couleurs vives ou assourdies, jaunes, rouges, blanches, bleues, témoins discrets d’une histoire géologique vieille de plus de 300 millions d’années

Décliner, étudier, partager les couleurs du rural lorrain
Jean-Pierre Husson

Jaune vif des colzas, infinie variété des verts, doré des moissons, ocre des fins d’été… Les couleurs de la campagne lorraine constituent une belle entrée en matière pour aborder le territoire rural dans sa globalité, ses mises en scène, la représentation que nous en avons et les aspirations de ses acteurs.

Les couleurs forestières à travers les saisons
François Vernier

La forêt n’est pas seulement un peuplement d’arbres, c’est aussi tout un monde d’arbustes, d’arbrisseeaux, d’herbes, de mousses et de champignons. Mille êtres divers y vivent et lui donnent son cachet, ses couleurs, sa beauté, que révèle cette fascinante balade, magnifiquement illustrée, au fil des saisons.   

Les couleurs rouillées et grises du passé industriel
Pascal Raggi

Clichés de commande chantant la gloire de la sidérurgie lorraine à son apogée, images dramatiques accompagnant son brusque effondrement et la colère qu’il a suscité, représentations apaisées des rares témoins survivants.. Photographies en noir et blanc ou en couleurs rendent compte avec justesse d’une singulière épopée industrielle.

 

 

SOMMAIRE  DU  PAYS  LORRAIN  n°3/2022

 Un automne exceptionnel à l’église des Cordeliers, à l’occasion de la parution du livre L’église des Cordeliers, le sanctuaire des ducs de Lorraine à Nancy

Le monument funéraire de Jacques Callot au couvent des Cordeliers de Nancy
Étienne Martin et Pierre-Hippolyte Pénet
Le monument primitif, érigé en hommage à l’illustre graveur dans le cloître du couvent des Cordeliers, fut détruit lors de l’effondrement du bâtiment en 1751. Restauré à l’économie, il disparut, comme tous les monuments funé­raires de l’église, pendant les années révolu­tionnaires et ce ne fut qu’en 1830 que le monument que nous connaissons fut érigé.

Redécouverte des lampes à huile de la cérémonie expiatoire de 1826
Étienne Martin et Pierre-Hippolyte Pénet
Le décor éphémère réalisé pour la cérémonie expiatoire de 1826 fut en partie conservé pour le service annuel à la mémoire de la Maison de Lorraine. Les lampes en fer blanc ne furent cependant pas réutilisées. Récemment, certaines d’entre elles ont été retrouvées dans les combles de la sacristie de l’église des Cordeliers.

 

Les lieux de sépulture des ducs et duchesses de Lorraine
Pierre-Hippolyte Pénet
Les recherches préparatoires à la monogra­phie sur l’église du couvent des Cordeliers, nécropole de la Maison de Lorraine, ont permis de mettre à jour la liste des lieux où ont été inhumés, depuis l’origine, ducs et duchesses de Lorraine.

 

À en perdre la tête. La décapitation, du mythe historiographique à la réalité archéologique en Lorraine antique
Alain Simmer
La grande nécropole d’Audun-le-Tiche (viie siècle), mais aussi d’autres nécropoles de la même époque présentes en Lorraine, renferment des squelettes décapités qui posent des questions quant aux diverses significations de telles pratiques.

Un chef-d’oeuvre retrouvé de l’art gothique : la Tête de prophète provenant du Portail des Bourgeois de l’église Saint-Maurice d’Épinal, vers 1230-1240
Pascal Joudrier
On sait que Portail des Bourgeois de l’église Saint-Maurice d’Épinal comportait de nombreuses sculptures et qu’il fut grave­ment mutilé pendant la Révolution. Plusieurs fragments de statues qui l’ornaient ont été conservés ; une très belle tête de prophète, découverte récemment, lui a très certainement appartenu ; l’auteur la rapproche de la statuaire de la cathédrale de Sens.

 

Le crucifix peint de Philippe de Gueldres, une production postérieure
Étienne Martin
En quittant leur couvent de Vandoeuvre, les Clarisses ont confié au diocèse de Nancy et de Toul, entre autres objets importants, un crucifix formé d’une toile peinte découpée, dont la tradition assure qu’il a appartenu à l’ancienne duchesse de Lorraine. Une récente étude scientifique révèle que ce crucifix est très postérieur au xvie siècle…

 

La reconstruction des bâtiments de l’abbaye Saint-Nabor de Saint-Avold au début du xviiie siècle
Charles Hiegel
La reconstruction de l’abbaye Saint-Nabor de Saint-Avold au début du xviiie siècle est mal documentée, mais tout laisse à penser qu’elle fut l’oeuvre d’un groupe d’architectes venus d’Italie, en particulier la famille Heintz (Enzio en italien) qui compte l’architecte Jean Heintz, et celle de son confrère et compatriote Jean Spinga.

Les années nancéiennes du sculpteur Charles Pêtre
Richard Dagorne
Après des débuts prometteurs à Metz, le Messin Charles Pêtre (1828-1907) s’installe à Nancy suite à l’Annexion et y crée un cours de modelage et de sculpture qui formera de nombreux artistes, parmi lesquels plusieurs membres de la future École de Nancy. Il a honoré plusieurs commandes publiques comme les statues allégoriques des villes de Lunéville et Sarrebourg pour le monument aux morts de la guerre de 1870-1871 érigé à Lunéville, les tympans de l’église Saint-Epvre ou les bustes de Saint-Urbain et Israël Sylvestre à Nancy.

 

Lucien Lantier (1879-1960), un acteur de la reconstruction artistique de la Meuse durant l’entre-deux guerres
Philippe Masson
Le peintre Lucien Lantier, au cours d’une carrière prolifique, s’est partagé avec les Donzelli père et fils la décoration de nombreux édifices religieux de la Meuse, et notamment les chapelles érigées sur le champ de bataille de Verdun. On découvre un coloriste affirmé, qui peint des scènes réalistes dans lesquelles on peut noter une influence de l’Art déco.

 

La correspondance entre Maurice Barrès et Charles Sadoul entre dans les collections de la Société
Maurice Barrès et Charles Sadoul, fondateur du Pays Lorrain, ont échangé une correspondance suivie, dont Jean-Charles Sadoul, respectant la volonté de son père, vient de faire don à la Société d’histoire de la Lorraine et du Musée lorrain.

Chronique

Vie de la Société

Actualités du Musée lorrain

Publications récentes

 

Patrick CORBET
La Sainte Anne trinitaire de la chapelle de Blanzey dans la statuaire de Lorraine centrale au XVIe siècle
Le visiteur de la chapelle de Blanzey remarque dans une niche sur la façade une statue de Sainte Anne portant sur ses genoux Marie et l’Enfant Jésus. Ce type de sculpture est assez répandu dans les pays germaniques, mais, dans le cas présent, certains détails font plutôt songer à un sculpteur lorrain 

Jean-Marie BLAISING
Les taques de nos cheminées. Octagrammes et autres signes protecteurs
Nos vieilles maisons lorraines ont souvent conservé les taques qui garnissaient leurs cheminées. Le plus souvent y figurent des armoiries ou des scènes mythologiques. Mais quelquefois, ce sont des signes mystérieux, comme les octagrammes, qui les décorent. Ils étaient censés protéger les habitants des mauvais esprits qui n’avaient guère comme ressources pour pénétrer dans les maisons que de rentrer par la cheminée…

 Georges POULL
La restauration du transept sud de la cathédrale cde toul en 1850, paroxysme d’une crise Paris-province
En 1848, la Commission nationale des monuments historiques donne son accord pour une importante tranche de restauration à effectuer dans le transept sud de la cathédrale de Toul, menacé par d’importants désordres. Mais rapidement, le maire de Toul, qui entend maîtriser seul le chantier, entre en conflit avec les instances nationales et l’architecte qu’elles ont délégué. Mérimée sortira vainqueur de l’affrontement. Le maire devra démissionner et le préfet, qui a pris le parti de celui-ci, quitter le département.

Richard DAGORNE
Le monument à Adolphe Thiers de Nancy : de la ferveur populaire au déboulonnage
Dès le décès de Thiers, la ville de Nancy décide de lui rendre hommage en élevant une statue sur la place de la gare qui portera désormais son nom. L’inauguration, le 3 août 1879, de cette statue, due au sculpteur Ernest Guilbert, sorti vainqueur d’un concours national lancé par la municipalité, donne lieu à un évènement de portée nationale. Un siècle plus tard, l’image du « massacreur  de la commune » a supplanté celle du « libérateur du territoire » et l’œuvre disparaît en catimini de l’espace public par une nuit de 1975.

Jean-Pierre HARBULOT
Les rafles de juifs à Nancy (1942-1944)
De part son caractère exceptionnel, l’échec de la rafle de Juifs à Nancy décidées par les autorités allemandes, le 19 juillet 1942, est de notoriété nationale, d’autant que ce sont sept policiers nancéiens qui, désobéissant aux ordres reçus, en ont été les acteurs. Cette attitude a valu à plusieurs d’entre eux de se voir décerner par le Mémorial Yad Vashem à Jérusalem le titre de « juste parmi les nations ». Il ne faut pas pour autant oublier que cette rafle a été suivie par plusieurs autres qui ont touché successivement les Juifs d’origine étrangère, essentiellement des Polonais, puis des Juifs installés depuis longtemps dans la cité ducale et parfaitement intégrés à la population locale. Des centaines d’entre eux ne sont pas revenus des camps.

Chronique du Patrimoine 

Avant-propos (Pierre SESMAT)

Gérard GIULIATO
Les églises disparues de Mousson

Annette LAUMON
Un nouveau destin pour Saint-Maur à Lunéville, église désaffectée ?

Marie-Agnès SONRIER
Que reste-t’-il des salines de Dieuze ?

Jean-Claude MONIN
Que sait-on de l’ancienne église de Benney, démolie vers 1849 ?

Pascal THIEBAUT
Une caserne de la Troisième République récemment détruite : le quartier Miribel à Verdun

Pierre SESMAT
« Classement ajourné ».  Ou comment reconstituer l’église de Saint-Hilaire-en-Woëvre, détruite pendant la Grande Guerre ?

Chronique

Vie de la Société

Conférences proposées par la Société pour le premier trimestre 2023

Actualités du patrimoine

Colloques et journées d’études 

Expositions

Publications récentes