La Révolution de 1789
Elle voit le départ des Oratoriens supprimés, car ne faisant pas partie du clergé séculier et tout l’ensemble est vendu en lots le long des 3 rues et l’église est démolie.
Après la tourmente, les paroissiens sont réunis avec Saint Epvre (c’est ce qui justifiera au 19e s. la construction de la Basilique plus vaste pour une population plus nombreuse).
En 1817, l’hôpital est vendu à M. Guyot de Saint Rémy dont la dernière héritière lèguera ces 3 maisons (angle de la rue des Loups et de Guise) à la paroisse St Epvre y installer un presbytère en 1888.
Le portail
Seul vestige restant du Prieuré, il est remonté dans la galerie du rez-de-chaussée du Palais Ducal.
L’évolution (3 siècles plus tard)
En 1339, les Ducs s’installent Grand Rue et préfèrent pour leurs services des chanoines à coté du Palais Ducal (peut-être pour que ces administrations ne dépendant pas d’un ordre monastique international, mais de leur évêque de Toul ?…). Ce sera la collégiale St Georges.
Peu à peu, le prieuré décline et les derniers bénédictins sont partis vers 1600. Les locaux vendus en parties séparées et la rue des Loups est percée, la rue du Haut Bourgeois et de l’Arsenal prend de plus en plus d’importance sous le règne de Charles III. Seule l’église demeure intacte et reste paroisse du quartier.
Le cloître est acheté par la Mère Alix Leclerc , l’Hôtel de Gelloncourt est résidence du responsable de l’Arsenal et les oratoriens sont installés à coté et sur la rue de Guise. Les sœurs de Saint Charles établissent une hospitalité, sorte de dispensaire de soins et de charité.
Les biens ruraux et financiers de ce prieuré furent transmis à la Primatiale qui prit alors le nom de Notre Dame (la bonne N Dame arriva plus tard vers 1700 quand l'église St Evre sera démolie)