Des indices sur Pierre Simonin...

M & Mme Simonin nous ont laissé les documents accumulés au cours de leur vie, des documents professionnels mais aussi familiaux ou personnels, beaucoup sont annotés et soigneusement archivés ce qui permet de supposer que M. Simonin, car c'est souvent des documents le concernant, voulait laisser des indices sur son parcours.

Les photographies de la famille et de la jeunesse de Pierre Simonin sont soigneusement triées et annotées dans des enveloppes numérotées décrivant ses parents et les étapes de sa jeunesse.

Sa famille paternelle

 

Son père le commandant Simonin. Le même lors d'une revue à Cherbourg.

 

Son oncle le Général Simonin et sa tante Eugénie, née Clément. Ainsi que leur salon à Lyon à Lyon typique d'un intérieur Napoléon III. Il est intéressant de voir que Pierre Simonin nous a conservé et annoté ces photos qui montrent son intérêt pour les objets et l'histoire de l'art décoratif.

Revue du 14 juillet 1913

Revue du 14 juillet 1913

Coin du salon de tante Eugénie, à Lyon, quand son mari commandait une brigade coloniale en 1918

Coin du salon de tante Eugénie, à Lyon, quand son mari commandait une brigade coloniale en 1918

Tante Eugénie à Lyon dans la vérandah 

Tante Eugénie à Lyon dans la vérandah

 

Sa famille maternelle

Il est le petit fils de Ferdinand Farnier et de Marie Goux son épouse. Ferdinand Farnier était un fondeur de cloches de Robécourt dont de nombreuses cloches sont encore dans les clochers lorrains. Nous ne pouvons que vous engager à aller visiter le musée de Robécourt et l'ancienne fonderie classée monument historique (le site : http://www.clocherobecourt.com/)

 
Ferdinand Farnier novembre 1896

Ferdinand Farnier novembre 1896

Mme Ferdinand Farnier, née Marie Goux

Mme Ferdinand Farnier, née Marie Goux

 
 

Sa maman

Mathilde Farnier est née le 7 mars 1883 elle épouse le commandant d'infanterie coloniale Auguste Simonin le 29 juillet 1913

Pierre naît le 28 juillet 1914.

Si vous voulez tout savoir, le 23 mai 1915 il mesurait 0,74 m et pesait 26,5 livres et ... il faisait ses premiers pas seul !

 

Ses premières années

Ses frères

Deux autres enfants vont suivre, Jacques né le 5 septembre 1917 et Michel qui naîtra en 1920.

 

Le travail avant guerre

 Dans les années 1935, Pierre travaille dans le cabinet "Le Bourgeois" 

Pierre Simonin 1935

Pierre Simonin 1935

Il nous reste un projet que Pierre a nommé la villa Andalouse.

C'est un jeune homme au courant des tendances de son époque, Regardez le décor de la salle à manger, pièce lumineuse et dépouillée, les meubles pourraient être de Ruhlmann et le tableau de Jean Majorelle, le tissage du tapis est très Bauhauss, les deux grands panneaux de laque entourant le buffet son aussi dans le goût de l'époque. On peut se demander si Pierre avait vu des expositions d'arts décoratifs ? En tout cas il était très au fait des nouvelles tendances.

Pierre Simonin sera aussi inspiré par Gilbert Poillerat, dont il possédait un catalogue. Il nous laisse de nombreux dessins où il reproduit et s'inspire des modèles de ce dernier.

Il gardera de cette période un goût pour les ferronneries et un vrai coup de crayon qui lui permettra de faire des relevés des grilles et décors dans les églises lorraines.

La perte de ses frères

Ses deux frères Jacques et Michel vont être tués pendant la seconde guerre mondiale, Pierre est lui fait prisonnier en Allemagne.

Sa carrière de conservateur

Pierre Simonin a été pendant 18 mois, en intérim, Secrétaire de la Commission régional de l'Inventaire Général des monuments et des richesses artistiques de la France. Puis il a été Conservateur des antiquités et objets d'art du département de Meurthe et Moselle.

 

Ses travaux pour notre Société

  • Pierre était un Sociétaire éminent, membre de notre conseil d'administration.
     
  • C'était aussi un érudit qui a souvent publié dans le Pays Lorrain
     
  • C'était un spécialiste de l'art religieux et campanaire en Lorraine
     
  • Pierre Simonin avec René Taveneaux, nous laissent un ouvrage sur les bâtiments religieux à Nancy.
     
  • Il laisse aussi un fond documentaire important sur l'art religieux en Lorraine.
  • Cet amateur éclairé nous laisse aussi un certain nombre de biens mobiliers qui intéressent nos collections

Gravure aquarellée de la cour d'appel,ancien hôtel de Craon, puis parlement de Lorraine

Gravure aquarellée de la cour d'appel,
ancien hôtel de Craon, puis parlement de Lorraine

Relique de Saint Pierre Fourrierans une boîte en bois de Sainte Lucie

Relique de Saint Pierre Fourrier
ans une boîte en bois de Sainte Lucie

Et ensuite ?

Il nous faudra continuer à dépouiller et classer le fond Simonin pour vous en dire plus sur la suite de sa vie et la rencontre avec Berthe, mais nous en sommes là et ne pouvons pour l'instant en dire plus....