Richard Mique et la faïence de Saint-Clément
En 1763, Richard Mique devient actionnaire principal de la faïencerie de Saint-Clément libérée de sa maison mère de Lunéville. Sa gestion donnera un élan à la faïencerie qui va se hisser au rang de faïencerie d’art, produisant, outre la vaisselle commune, des faïences peintes de grande qualité. La conférence abordera le personnage, l’organisation de la manufacture, ses productions au XVIIIe siècle et ses reprises aux siècles suivants.
Catherine Calame
Le palais ducal au travers du Musée lorrain : souvenir et affirmation de la Lorraine
Lorsque la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain crée en 1850 son musée, le choix du palais ducal est une évidence. En revanche, le bâtiment est en triste état. La Révolution en est certes responsable, mais les causes sont plus anciennes et sont imputables aux ducs même, notamment Léopold qui rêvait d'un nouveau palais. La Société d'archéologie lorraine (c'est alors le nom de la SHLML) va s'attacher petit à petit à restaurer le palais et à en offrir une image idéale, traduisant une ferveur de l'ancienne Lorraine ducale, tout en l'adaptant sans cesse aux besoins muséographiques.
Etienne Martin
Le palais ducal au travers du Musée lorrain : souvenir et affirmation de la Lorraine
Lorsque la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain crée en 1850 son musée, le choix du palais ducal est une évidence. En revanche, le bâtiment est en triste état. La Révolution en est certes responsable, mais les causes sont plus anciennes et sont imputables aux ducs même, notamment Léopold qui rêvait d'un nouveau palais. La Société d'archéologie lorraine (c'est alors le nom de la SHLML) va s'attacher petit à petit à restaurer le palais et à en offrir une image idéale, traduisant une ferveur de l'ancienne Lorraine ducale, tout en l'adaptant sans cesse aux besoins muséographiques.
Etienne Martin
La médecine en Lorraine au XVIIIème siècle
Le XVIIIème siècle est une période riche pour la Lorraine et en particulier pour l’histoire de sa médecine. Cette conférence permettra de revenir sur la formation et les pratiques des médecins ainsi que des chirurgiens tout en mettant l’accent sur les structures hospitalières locales et les maladies des Lorrains au temps des Lumières.
Aurélien Barthélémy
La médecine en Lorraine au XVIIIème siècle
Le XVIIIème siècle est une période riche pour la Lorraine et en particulier pour l’histoire de sa médecine. Cette conférence permettra de revenir sur la formation et les pratiques des médecins ainsi que des chirurgiens tout en mettant l’accent sur les structures hospitalières locales et les maladies des Lorrains au temps des Lumières.
Aurélien Barthélémy
Anne Charlotte de Lorraine, vue par sa correspondance avec Mme de Bouzey
Les lettres d’Anne Charlotte de Lorraine à Madame de Bouzey sont les messages d’une amitié profonde d’une femme pour une autre. Elles constituent un précieux témoignage sur la famille impériale, sur le milieu viennois, sur la Lorraine au moment de la perte de son indépendance, sur la vie aux Pays-Bas autrichiens et sur la société en général au XVIIIe siècle. Elles montrent une princesse très humaine, sans doute éloignée des lumières intellectuelles de son temps, mais qui apparaît sous des aspects méconnus révélant une personnalité peu commune et particulièrement attachante.
Jean-Paul Rothiot
Anne Charlotte de Lorraine, vue par sa correspondance avec Mme de Bouzey
Les lettres d’Anne Charlotte de Lorraine à Madame de Bouzey sont les messages d’une amitié profonde d’une femme pour une autre. Elles constituent un précieux témoignage sur la famille impériale, sur le milieu viennois, sur la Lorraine au moment de la perte de son indépendance, sur la vie aux Pays-Bas autrichiens et sur la société en général au XVIIIe siècle. Elles montrent une princesse très humaine, sans doute éloignée des lumières intellectuelles de son temps, mais qui apparaît sous des aspects méconnus révélant une personnalité peu commune et particulièrement attachante.
Jean-Paul Rothiot
Le fer en Lorraine à l’époque de Jean Lamour
Lorsque l'on parle de fer en Lorraine, on pense immédiatement à la période industrielle qui s'est terminée dans les années 1980. Mais d'où vient le fer qui a servi à la confection des grilles de la place Stanislas, quelles étaient les conditions de l'extraction du minerai, les méthodes de transformation avant l'utilisation du charbon, de la machine à vapeur et la compréhension fine de la chimie des processus de réduction du minerai en métal ?
Pascal Vaxivière
Le fer en Lorraine à l’époque de Jean Lamour
Lorsque l'on parle de fer en Lorraine, on pense immédiatement à la période industrielle qui s'est terminée dans les années 1980. Mais d'où vient le fer qui a servi à la confection des grilles de la place Stanislas, quelles étaient les conditions de l'extraction du minerai, les méthodes de transformation avant l'utilisation du charbon, de la machine à vapeur et la compréhension fine de la chimie des processus de réduction du minerai en métal ?
Pascal Vaxivière
Les monnaies et médailles de François III au service de son mariage autrichien
Les ducs Léopold et François III ont eu la bonne fortune d’avoir à leur service trois médailleurs de renom : Ferdinand de Saint-Urbain, son fils Claude Augustin et sa fille Marie Anne, plus connue sous le nom de Mme Vautrin. Les monnaies et médailles qu’ils gravèrent célèbrent les grands événements des deux règnes ducaux, tout en présentant une beauté et une finesse exceptionnelle qui leur ont assuré une haute réputation chez les connaisseurs.
Dominique Flon
Les monnaies et médailles de François III au service de son mariage autrichien
Les ducs Léopold et François III ont eu la bonne fortune d’avoir à leur service trois médailleurs de renom : Ferdinand de Saint-Urbain, son fils Claude Augustin et sa fille Marie Anne, plus connue sous le nom de Mme Vautrin. Les monnaies et médailles qu’ils gravèrent célèbrent les grands événements des deux règnes ducaux, tout en présentant une beauté et une finesse exceptionnelle qui leur ont assuré une haute réputation chez les connaisseurs.
Dominique Flon
Richard Mique et la faïence de Saint-Clément
En 1763, Richard Mique devient actionnaire principal de la faïencerie de Saint-Clément libérée de sa maison mère de Lunéville. Sa gestion donnera un élan à la faïencerie qui va se hisser au rang de faïencerie d’art, produisant, outre la vaisselle commune, des faïences peintes de grande qualité. La conférence abordera le personnage, l’organisation de la manufacture, ses productions au XVIIIe siècle et ses reprises aux siècles suivants.
Catherine Calame
Claude CHARLES, peintre du duc Léopold et héraut d’armes (1661-1747)
Claude CHARLES (1661-1747) a été peintre officiel de la Ville de Nancy, puis celui du Duc Léopold et le héraut d’armes des duchés de Lorraine et de Bar, en charge de la confection des armoiries et de la tenue d’armoriaux officiels, mais aussi de l’organisation des fêtes et solennités.
Premier Directeur de l’Académie de peinture et de sculpture créée par Léopold, il a été le maître de toute une école lorraine, de Girardet, Jacquart et Provençal, aujourd’hui mieux connus que lui. Une grande partie de son œuvre a été détruite, mais subsistent des pièces remarquables.
Michel Schamber
Claude CHARLES, peintre du duc Léopold et héraut d’armes (1661-1747)
Claude CHARLES (1661-1747) a été peintre officiel de la Ville de Nancy, puis celui du Duc Léopold et le héraut d’armes des duchés de Lorraine et de Bar, en charge de la confection des armoiries et de la tenue d’armoriaux officiels, mais aussi de l’organisation des fêtes et solennités.
Premier Directeur de l’Académie de peinture et de sculpture créée par Léopold, il a été le maître de toute une école lorraine, de Girardet, Jacquart et Provençal, aujourd’hui mieux connus que lui. Une grande partie de son œuvre a été détruite, mais subsistent des pièces remarquables.
Michel Schamber
Léopold en majesté
Comme beaucoup de portraits des autorités d’avant la Révolution, ils ont comme première mission, et celle-ci n’est pas évidente, de communiquer un message politique. C’est le cas du portrait en majesté de Léopold par Nicolas Dupuy, portrait dont beaucoup d’éléments échappent pourtant au premier regard. Cette conférence sera donc l’occasion de découvrir ce que le duc Léopold, au-delà de son image, souhaitait faire comprendre et bien intégrer à ses compatriotes. Qu’était la Lorraine pour lui, prince des Lumières avant la lettre ?
Daniel Gabriel
Les symboles lorrains, croix de Lorraine, chardon, alérions. Evolutions du XVIIème siècle à nos jours
La Lorraine est souvent symbolisée par sa fameuse croix à double traverse. Si le symbole remonte au règne de René II et puise ses origines en Anjou, il n'est pas le seul à représenter la Lorraine. Les ducs lui préféraient même souvent l'alérion ou la célèbre croix de Jérusalem, en souvenir de leurs liens légendaires avec Godefroy de Bouillon. Avec le temps et l'évolution des régimes politiques, ces symboles ont évolué. Cette conférence est l'occasion de revenir sur les origines et la portée politico-symbolique de ces emblèmes.
Etienne Martin
Les symboles lorrains, croix de Lorraine, chardon, alérions. Evolutions du XVIIème siècle à nos jours
La Lorraine est souvent symbolisée par sa fameuse croix à double traverse. Si le symbole remonte au règne de René II et puise ses origines en Anjou, il n'est pas le seul à représenter la Lorraine. Les ducs lui préféraient même souvent l'alérion ou la célèbre croix de Jérusalem, en souvenir de leurs liens légendaires avec Godefroy de Bouillon. Avec le temps et l'évolution des régimes politiques, ces symboles ont évolué. Cette conférence est l'occasion de revenir sur les origines et la portée politico-symbolique de ces emblèmes.
Etienne Martin
Reconstruire l’économie lorraine au XVIIIème siècle : l’exemple de l’industrie métallurgique dans les Vosges
Après le traité de Ryswick, la politique ducale de reconstruction économique se manifeste par la création d’usines, forges et verreries. Ainsi, entre 1697 et 1733, une quinzaine d’établissements métallurgique s’installent dans la vallée de la Haute Meuse, le long des rivières de la Vôge et dans le pays de Rambervillers. En grande partie alimentées en fonte par les hauts fourneaux comtois, les forges vosgiennes produisent pendant tout le XVIIIème siècle, acier, tôles, fils de fer ou sableries vendus sur place, à Lyon ou à Paris.
Jean-Pierre Doyen
Reconstruire l’économie lorraine au XVIIIème siècle : l’exemple de l’industrie métallurgique dans les Vosges
Après le traité de Ryswick, la politique ducale de reconstruction économique se manifeste par la création d’usines, forges et verreries. Ainsi, entre 1697 et 1733, une quinzaine d’établissements métallurgique s’installent dans la vallée de la Haute Meuse, le long des rivières de la Vôge et dans le pays de Rambervillers. En grande partie alimentées en fonte par les hauts fourneaux comtois, les forges vosgiennes produisent pendant tout le XVIIIème siècle, acier, tôles, fils de fer ou sableries vendus sur place, à Lyon ou à Paris.
Jean-Pierre Doyen
L’église lorraine au XVIIIème siècle
À plusieurs reprises dans nos conférences précédentes, nous avons montré combien les ducs de Lorraine s’étaient voulus « les champions du catholicisme » à la place de l’Europe. Qu’en est-il au XVIIIe siècle dans les terres ducales ? Les Trois Évêchés : Metz-Toul et Verdun ont-ils la même approche de la question ?
Nicole Moulin
L’église lorraine au XVIIIème siècle
À plusieurs reprises dans nos conférences précédentes, nous avons montré combien les ducs de Lorraine s’étaient voulus « les champions du catholicisme » à la place de l’Europe. Qu’en est-il au XVIIIe siècle dans les terres ducales ? Les Trois Évêchés : Metz-Toul et Verdun ont-ils la même approche de la question ?
Nicole Moulin
La place, un bel objet géographique
Dans la ville, la place appartient à l’espace public. Sur ce lieu de convergence se tissent des échanges, se nouent des rencontres. Cet espace est voulu fédérateur et attractif. Il structure le tissu urbain et crée de l’urbanité. À toutes les époques, la place s’inscrit dans le projet de ville ou pour souligner la puissance et l’action d’un prince. Ses formes et legs changent avec nos façons de vivre, de construire et refaire la ville sur elle-même. Actuellement, la place assume cinq fonctions principales : circuler, flâner, respirer, verdir et encore entendre le clapotis des fontaines. Après ces généralités, l’exposé prend pour étude de cas Nancy la ducale.
Jean-Pierre Husson
Les jardins de Lunéville
Chacun connaît les Bosquets de Lunéville, appellation donnée aux jardins du château. Bien qu’ils demeurent un lieu propice à la promenade, ils ont perdu une grande partie de l’ampleur et du prestige qui furent les leurs au XVIIIe siècle. Étroitement liés au règne des derniers ducs de Lorraine, ils comptaient alors parmi les plus grandes réalisations paysagères du XVIIIe siècle.
Martine Tronquart
Les jardins de Lunéville
Chacun connaît les Bosquets de Lunéville, appellation donnée aux jardins du château. Bien qu’ils demeurent un lieu propice à la promenade, ils ont perdu une grande partie de l’ampleur et du prestige qui furent les leurs au XVIIIe siècle. Étroitement liés au règne des derniers ducs de Lorraine, ils comptaient alors parmi les plus grandes réalisations paysagères du XVIIIe siècle.
Martine Tronquart
La Place Stanislas en chantier
Que se passe-t-il sur le chantier de la place Stanislas ? Au-delà des grands artistes reconnus, des centaines d’ouvriers de plusieurs corps d’état sont mobilisés. Ceux-ci mettent en œuvre des matériaux, mais aussi des savoir-faire s’appuyant sur des connaissances techniques, logistiques et économiques. La gravure de la construction de l’Hôtel de ville par Girardet représente un chantier assez traditionnel alors que la rapidité de réalisation souligne une rationalité et des maîtrises techniques nouvelles dans les « travaux publics » et le bâtiment.
C’est ce contexte technique et économique de la construction, dans la première moitié du XVIIIe siècle, qui est décrit à partir du chantier de la place Stanislas.
Photo : © archives municipales de Nancy
Jean-Marie Simon
La Place Stanislas en chantier
Que se passe-t-il sur le chantier de la place Stanislas ? Au-delà des grands artistes reconnus, des centaines d’ouvriers de plusieurs corps d’état sont mobilisés. Ceux-ci mettent en œuvre des matériaux, mais aussi des savoir-faire s’appuyant sur des connaissances techniques, logistiques et économiques. La gravure de la construction de l’Hôtel de ville par Girardet représente un chantier assez traditionnel alors que la rapidité de réalisation souligne une rationalité et des maîtrises techniques nouvelles dans les « travaux publics » et le bâtiment.
C’est ce contexte technique et économique de la construction, dans la première moitié du XVIIIe siècle, qui est décrit à partir du chantier de la place Stanislas.
Photo : © archives municipales de Nancy
Jean-Marie Simon